Le chauffage écoénergétique passe par une pompe à chaleur. Quoique?
Nos autorités semblent d’ores et déjà convaincues. Une pompe à chaleur pour tout le monde, telle pourrait-être la devise?
“En effet. Selon l'accord belge sur le climat du 4 novembre 2021, est entrée en vigueur depuis le début de cette année une obligation de se chauffer avec une pompe à chaleur (hybride) pour ceux qui achètent une nouvelle construction. Depuis cette année est également d’application une obligation de rénovation pour ceux qui achètent une maison énergivore et celle-ci stimule au maximum le recours aux pompes à chaleur pour les maisons existantes.
"Autre élément important à garder à l'esprit: dès 2026, le raccordement au gaz naturel ne sera plus possible pour les projets de nouvelle construction. Et d'ici 2040, toutes les maisons devront être écoénergétiques. On peut cependant déjà affirmer avec certitude que ce dernier objectif ne sera pas atteint. Tout simplement parce que nous n'aurons pas assez de ‘mains’ pour y arriver. Aujourd’hui déjà, le secteur de la construction fait face à une énorme pénurie de main-d'œuvre (qualifiée). La plupart des entrepreneurs ont une longue liste d'attente et doivent même refuser des chantiers. Mais que ce soit clair: nous devons tous commencer à nous chauffer de manière plus durable. Et, dans cette optique, les autorités ont très clairement décidé de jouer la carte de la pompe à chaleur."
Tout sera donc mis en place au niveau politique pour mener ce changement à bien?
"On pourrait s'y attendre. Mais ce n’est malheureusement pas tout à fait le cas. Celui qui installe une pompe à chaleur aura (généralement) droit à une subvention. Mais on pourrait faire plus. En fait, il faudrait changer la tendance au niveau de la fiscalité. Dans notre pays, le gaz est encore bon marché et l'électricité chère. Nous payons surtout beaucoup de taxes et impôts sur l'électricité, ce qui rend celle-ci beaucoup plus chère par rapport au gaz. Avant la crise énergétique, l'électricité était 4,8 fois plus chère que le gaz. Au cours de la crise, ce ratio a été ramené à 2,5, mais en raison de la baisse des prix, ce ratio plaide à nouveau en défaveur de la pompe à chaleur. Au niveau tant du fédéral que des communautés, des possibilités existent pour réduire cet écart de prix, mais cela ne se fait pas. Que du contraire. Dans les nouvelles propositions de réforme des taxes sur l'énergie, le taux de TVA réduit de 6% sur l’énergie (au lieu de 21%) deviendra permanent et des accises seront introduites. Ce qui rendra donc le gaz encore meilleur marché. Une occasion manquée."
Yves Vanpoucke: “La législation actuelle relative au mazout de chauffage et au gaz est tout bonnement scandaleuse. Une taxe CO² devrait être une priorité.”
"Pour accélérer la transition énergétique, la pompe à chaleur doit devenir une option accessible pour tout le monde. Et cela ne sera possible qu'en réduisant la différence de prix entre le gaz et l'électricité. Grâce à un glissement fiscal substantiel de l'électricité vers les énergies fossiles. Et, de préférence, le plus vite possible."
"Il faut aussi apporter des ajustements au niveau du calcul du prix de l'électricité. Dans notre pays, celui-ci est calculé sur la base de la matière première nécessaire à sa production la plus chère à ce moment-là. Donc, si le prix du gaz est astronomiquement élevé, cela se répercute sur toutes les sortes d'énergie. Même sur l’énergie solaire et éolienne. Un meilleur système consisterait à faire la moyenne des différents prix de l'énergie. Ou mieux encore: que les prix soient régulés par l’Europe."
"Mais ce n'est pas tout. Si tout le monde installe une pompe à chaleur, nous aurions alors un problème. Des gestionnaires de réseau comme Elia et Fluvius sont confrontés au défi majeur de renforcer considérablement leurs installations afin de pouvoir relever les 'défis du futur', comme le parc automobile électrifié et les pompes à chaleur. Nous constatons dans ce domaine que les mesures nécessaires sont déjà prises. Mais tout ne se passe pas sans heurts. Il suffit de penser à la liaison Ventilus nécessaire pour acheminer l’électricité verte produite en mer vers l'intérieur des terres. Ou à la protestation contre les éoliennes."
"Seulement renforcer le réseau ne résoudra pas tout. L’utilisateur a lui aussi un rôle important à jouer. Il importera également d’étaler le plus possible la consommation."
Petit rappel: l'ABC des pompes à chaleur
Une pompe à chaleur extrait l'énergie de son environnement. Elle fournit gratuitement de la chaleur respectueuse de l'environnement. Suivant le type de pompe, cette énergie peut provenir de l'air, du sol ou des eaux souterraines. Cette chaleur relativement basse amène ensuite la pompe à chaleur à une température plus élevée afin qu'elle puisse être utilisée pour chauffer un bâtiment et/ou produire de l'eau chaude sanitaire. Les pompes à chaleur proprement dites fonctionnent à l'électricité. En règle générale, le système tire jusqu'à trois-quarts de son énergie de son environnement, le dernier quart provient du réseau ou, par exemple, de panneaux solaires. Les installations de pompes à chaleur qui extraient leur chaleur du sol peuvent aussi, dans certains cas, refroidir passivement. Cela signifie que la fraîcheur du sol sera utilisée directement dans le bâtiment sans l'intervention de la pompe à chaleur. Les pompes à chaleur fonctionnent également en hiver. Mais leur rendement sera alors plus faible, surtout dans le cas des pompes à chaleur extrayant l'énergie de l'air extérieur.
Entre-temps, une pompe à chaleur (hybride) est obligatoire dans les nouvelles constructions depuis le début de cette année. Une bonne chose?
"Assurément. Car les avantages sont nombreux. Le principal, pour beaucoup, concerne évidemment les économies d'énergie. La pompe à chaleur utilise la chaleur gratuite de l'air extérieur ou du sol. Et ce en utilisant une quantité limitée d’électricité. La consommation de gaz ou de mazout de chauffage baisse donc fortement, mais vous consommez plus d'électricité. Un coût que vous pourrez réduire en installant des panneaux solaires."
"Cette technologie marque également des points au niveau écologique. La pompe à chaleur requiert relativement peu d'électricité pour produire beaucoup de 'chaleur verte'. Les émissions de CO2 dépendront donc de la façon dont cette première électricité sera produite. Les émissions finales ne représenteront qu'une fraction des émissions d'une chaudière de chauffage traditionnelle au mazout ou au gaz. Et si vous utilisez des panneaux solaires, les émissions de CO2 seront même nulles."
Dimitri Stadsbader: “Par souci de complétude, il faudrait en fait également tenir compte des émissions de CO2 nécessaires à la production, à l'installation, à la maintenance et au recyclage du système. Mais même dans ce cas, le gain de durabilité sera substantiel par rapport aux autres systèmes existants !”
"Lorsque vous achetez de l'électricité verte, vous chauffez sans combustibles fossiles, ce qui est important à une époque où les ressources comme le gaz et le mazout de chauffage deviennent de plus en plus rares et plus chères. Avec des panneaux solaires, vous pourrez même rendre un bâtiment neutre en énergie."
"La pompe à chaleur assure une température uniforme jour et nuit, surtout en association avec un chauffage basse température, comme le chauffage par le sol. Par ailleurs, une installation constituée d’une pompe à chaleur géothermique et d’un échangeur à plaques supplémentaire pourra également être utilisée pour refroidir passivement un bâtiment. Ce qui aura un effet positif sur le risque de surchauffe du bâtiment et ne sera pas considéré comme du refroidissement actif. Un tel système aura d’ailleurs un coût plus élevé."
"Tout cela augmentera évidemment la valeur marchande. Il est certain qu'à l'avenir, un bâtiment arborant un meilleur label énergétique pourra se vendre à un prix beaucoup plus élevé."
Quid des bâtiments existants?
"Intégrer des pompes à chaleur dans les maisons existantes est tout de même assez complexe. La règle principale est qu’installer une pompe à chaleur n’aura de sens que dans un bâtiment bien isolé, étanche à l'air et ventilé. Il sera préférable d’associer directement à cela du chauffage par le sol ou par les murs. De telle sorte que, dans la plupart des bâtiments, cela nécessitera d'importants travaux de rénovation. Ce qui signifie: un budget énorme pour tout réaliser tout."
C'est donc une question d'abordabilité? L'idée est tout de même que le système s’amortisse de lui-même, n'est-ce pas?
"En termes de prix d'achat, les pompes à chaleur sont considérablement plus chères que la plupart des systèmes de chauffage central déjà entrés dans les mœurs. Les primes ne compensent que partiellement ce prix plus élevé. Il est vrai que les faibles coûts de fonctionnement garantissent que le système sera rentabilisé au cours de sa durée de vie, surtout en association avec des panneaux solaires. Mais au moment de l'investissement, de nombreux maîtres d’ouvrage trouveront la note salée."
"Soit dit en passant, le débat ci-avant vaut uniquement pour les nouvelles constructions. Celui qui souhaite installer une pompe à chaleur performante dans un bâtiment existant devra donc d'abord isoler sa toiture, isoler les façades, améliorer ou renouveler les menuiseries, isoler le sol, construire étanche à l'air et prévoir une installation de ventilation performante. Puis réaliser des travaux de démolition pour installer un système de chauffage par le sol et, enfin, payer la pompe à chaleur proprement dite et son installation. Pour le dire avec un slogan électoral: qui va payer pour cela?"
Yves Vanpoucke: “L'objectif, c’est la neutralité carbone. Mais il faut l’atteindre par une voie réaliste, avec le coût social le plus bas possible. Se chauffer de façon écologique ne doit pas être une exclusivité réservée aux yuppies riches et écolos !”
"Pour les maisons existantes, les pompes à chaleur ne semblent actuellement accessibles qu’à un groupe limité de mieux nantis. Pour la plupart des autres, ce sera: votre chaudière est fichue, et vous n'avez pas le budget pour rénover ou isoler radicalement? Placez une nouvelle chaudière. Vous avez (un peu) plus de moyens? Optez alors pour une solution hybride, en association ou non avec des panneaux photovoltaïques."
"Du point de vue social, cela crée donc un déséquilibre. Un déséquilibre qui pèse très lourd. D'autant plus maintenant que les prix de l'énergie fluctuent. Une partie de ce problème pourrait être résolue par un soutien supplémentaire des autorités pour les projets de rénovation ainsi que par le maintien sous contrôle des prix de l'énergie. Mais même dans ce cas, cela ne semble pas suffisant."
"Faut-il alors attendre des alternatives? Les pompes à chaleur haute température? L'hydrogène? Les réseaux de chaleur? La chaleur solaire? Le chauffage en tant que service? Quoi qu'il en soit, il faut poursuivre les recherches. Les autorités doivent être ouvertes aux alternatives et stimuler les innovations. Il faut tracer une voie plus réaliste et beaucoup plus abordable. Pour les projets de nouvelle construction, c'est évident: les pompes à chaleur et les panneaux solaires représentent l'avenir. Pour les bâtiments existants, il faut trouver une solution plus économique."
"Dans cette optique, l'installation de systèmes hybrides constitue déjà une belle solution intermédiaire. La pompe à chaleur collabore ici avec une chaudière pour chauffage central. Le système est programmé de manière à toujours choisir la source de chaleur la plus appropriée afin d'économiser un maximum d'énergie. La plupart du temps, la chaleur de la maison sera donc fournie par la pompe à chaleur. Mais lorsqu’il fait plus froid, par exemple, la chaudière de chauffage central prend le relais. De plus, celle-ci fournit également l'eau chaude sanitaire pour la salle de bains et la cuisine. Les propriétaires d'immeubles économiseront ainsi en moyenne 60% sur leurs factures de gaz ou de mazout de chauffage. Ces économies leur permettront d’investir ultérieurement dans un chauffage par le sol, par exemple. Attention: il sera encore et toujours recommandé de commencer par isoler (partiellement) le bâtiment."
Chris Pieters: “Il n'existe pas de solution universelle pour les bâtiments existants. Il faudra voir projet par projet et ensuite chercher, en fonction du budget disponible et de la faisabilité technique, une solution dont la mise en œuvre pourra éventuellement être étalée dans le temps.”
Qui devrait aider les maîtres d’ouvrage à prendre la bonne décision?
"À l'heure actuelle, la plupart des questions atterrissent chez les installateurs (assistés par les fabricants de produits). Ce sont eux qui sont les plus proches des consommateurs et sont sollicités pour donner les bons conseils. Avec les connaissances, l'expérience et le soutien appropriés, ils sont idéalement placés pour informer et guider les candidats bâtisseurs ou rénovateurs intéressés vers un mode de chauffage davantage tourné vers l'avenir."
"Et il convient ici de regarder au-delà de la question initiale sur le prix de revient d'une pompe à chaleur. Le besoin réel sera souvent plus profond: dans quoi faut-il investir? Comment organiser notre demande de chaleur afin qu'elle soit abordable, confortable et durable? Précisément dans cet ordre chez la plupart des gens, parce que le prix reste encore et toujours l'argument décisif."
Chris Pieters: “Les installateurs ne sont pas des sociétés de conseil.”
"Dans un monde idéal, ces conseils devraient venir d’une autre partie, neutre. Peut-être ce rôle pourrait-il être assuré par l'architecte? Ou par un coach en énergie indépendant? Ce que nous voyons apparaître dans de plus en plus de villes et communes, comme par exemple l’Energiecentrale à Gand."
"Quel que soit le conseil d’origine, une 'mise à niveau' des connaissances d'une grande partie des installateurs actuels s’avère nécessaire. Cela pourra se faire par le biais d’exposés, workshops, roadshows, etc., donnés par des fabricants de matériaux, des associations professionnelles et Buildwise (l'ancien CSTC). Mais aussi par le biais de formations adaptées (obligatoires) à trois niveaux: monteur, installateur, concepteur. Et peut-être même via un système d'installateurs certifiés. La qualité doit augmenter et cela ne pourra se faire qu'en insistant sur les connaissances, l'expérience et le savoir-faire."
Quels systèmes d’émission de chaleur peuvent-être raccordés à une pompe à chaleur ?
"Surtout lorsqu'une rénovation radicale est possible, il sera préférable d’associer directement à votre pompe à chaleur un système de chauffage par le sol. La chaleur extraite de l'environnement sera ici transmise à l’eau circulant dans des tuyaux en plastique intégrés dans le plancher. La surface du sol libèrera la chaleur de façon très uniforme par rayonnement. Résultat? Une sensation agréable et confortable."
"A côté de cela, d'autres possibilités s’offrent également à vous. Avec un système hybride, vous pourrez peut-être continuer à utiliser les radiateurs existants. Et lorsqu’un chauffage par le sol ne sera pas envisageable, pour des raisons techniques ou budgétaires, vous pourrez également recourir (entre-temps) à un ventilo-convecteur. Cet appareil diffusera l'air chaud ou froid extrait par la pompe à chaleur à travers tout le bâtiment au moyen d’un ventilateur.
Renee Cools: "Vous aimeriez savoir si vous pouvez remplacer votre chaudière existante par une pompe à chaleur sans installer de chauffage par le sol? Faites régler votre chaudière sur une température maximale de 45°C. Si vous pouvez chauffer tout l'hiver sans aucun problème, une pompe à chaleur constituera alors une solution envisageable. Si avez trop froid seulement quelques jours, une pompe à chaleur hybride constituera une alternative valable."
Outre le budget et la faisabilité technique, y a-t-il des problèmes pouvant retenir les concepteurs ou bureaux d’études de prescrire la pompe à chaleur ?
"Il y en a deux. Le premier n’est autre que l'impact sur l'environnement. Jadis, la chaudière était installée dans la cave où son bruit ne dérangeait personne. Une partie de la pompe à chaleur air-eau – l'échangeur thermique – doit, par contre, être placée à l'extérieur. Cela pourra se faire dans une cour intérieure, sur un toit ou une terrasse, voire même par fixation à la façade. Quel que soit l'endroit choisi, cette unité fera du bruit (environ 50-60 dB) et, surtout en milieu urbain où de plus en plus d'unités de ce genre font leur apparition, cela devient désormais ennuyeux pour les riverains. La problématique s’amplifie encore en cas d’immeubles à appartements ou de bureaux de grande hauteur. Des écrans acoustiques apporteront déjà un certain soulagement. Mais une solution efficace s’impose."
"Une pompe à chaleur géothermique ne fait quant à elle pas de bruit pour l'environnement extérieur, mais les forages dans le sol ne peuvent pas s’effectuer partout. À certains endroits, ils ne seront pas autorisés pour protéger les nappes phréatiques. Ils seront interdits à d’autres parce que du patrimoine pourra être présent dans le sol (interdiction de perturber des terrains vierges). Les forages ne seront pas évidents non plus en milieu urbain."
"Le second problème concerne la production d’eau chaude sanitaire via la pompe à chaleur. Ce problème se posera moins dans les ménages ordinaires. Il existe déjà suffisamment de systèmes performants sur le marché, mais ce sera par contre moins évident pour la production d'eau chaude à grande échelle pour les douches des établissements de soins, halls sportifs et écoles, par exemple. L’eau pour ces installations doit être chauffée à des températures élevées. Elles doivent également généralement pouvoir fournir beaucoup d'eau en peu de temps. Et doivent donc soit posséder une très grande capacité (pic de consommation sur le réseau), soit être équipées d'un très grand système de stockage de la chaleur (déperdition de chaleur permanente). Il existe déjà des solutions sans combustibles fossiles, mais elles sont loin d'être idéales. Les pompes à chaleur capables à la fois de fournir des températures élevées et de garantir un bon rendement sont rares."
Renee Cools: “Vous comptez investir dans une pompe à chaleur ‘booster’ pour les projets de grande envergure? Ou sera-t-il préférable de les combiner avec un chauffe-eau à condensation? Les deux options ont leurs avantages et leurs inconvénients. Une pompe à chaleur ne sera pas évidente pour cela.”
(Rédaction) Apparemment, une nouvelle génération de pompes à chaleur thermoacoustiques éradique une grande partie des inconvénients cités ci-avant d'un seul coup. Celles-ci ne sont pas encore disponibles pour la construction résidentielle, mais leur percée semble être en vue. Espérons que nous pourrons rapidement communiquer davantage à ce sujet via nos canaux.
Où en est-on en matière de système de gestion énergétique (SGE)? Existe-t-il déjà un système standard permettant aux technologies de chaque marque de communiquer entre elles?
"Les fabricants expérimentent actuellement de nombreuses applications permettant de piloter et surveiller leurs systèmes. Chaque application ne commande qu'une seule partie de la solution: panneaux solaires, pompe à chaleur, chauffage par le sol, borne de recharge, batterie de stockage, etc. Ce faisant, vous vous retrouvez bien vite avec 4 ou 5 applications pour utiliser votre énergie de manière sensée. Pour le moment, le jeu n’en vaut apparemment pas la chandelle. Si les fabricants ouvrent leurs systèmes à une plateforme de communication ouverte, cela pourrait conduire à un système standard intégré plus complet qui prouvera assurément son utilité."
"À (court) terme, nous voyons également cette solution devenir un outil de maintenance préventif et prédicatif. Qui, non seulement, fournira aux propriétaires ou utilisateurs d'un bâtiment l’énergie adaptée à leurs besoins. Mais qui indiquera également quand l'entretien du matériel, son remplacement, voire même des rénovations complètes devront s’effectuer. À ce moment-là, plus rien ne s'opposera au 'chauffage en tant que service'. Et des parties externes pourront proposer du chauffage ‘en leasing’, en s'occupant de l'installation, de la maintenance et de la mise à niveau des systèmes. Mais pour le moment, cela semble encore relever de la science-fiction."
En Wallonie, vous pourrez obtenir des informations supplémentaires sur le Site énergie du Service public de Wallonie: energie.wallonie.be. A Bruxelles, vous pourrez faire de même chez Homegrade: www.homegrade.brussels.