Construction circulaire & matériaux de construction durable
Il faut agir maintenant, sinon il sera trop tard. Ce slogan sonne-t-il désormais creux?
Précisément pas, car l'actualité nous rattrape. De plus en plus d'acteurs reconnaissent qu’il est extrêmement urgent d’agir. Ils remarquent que notre façon actuelle de travailler, de vivre et de construire a peu à peu atteint ses limites. Et qu’il faut prendre des mesures pour rester pertinents.
Il y a deux ans, l'Ever Given bloquait le canal de Suez. L'économie mondiale s'est alors arrêtée. Puis est arrivé le Covid. L’économie s’est une nouvelle fois retrouvée à l'arrêt. Cela n'avait rien à voir avec le climat, mais les deux événements ont montré que la mondialisation a tout lié. Notre économie est une machine qui s'arrête lorsqu'un petit radar cesse de fonctionner. Puis il y a eu le redémarrage post-Covid et la guerre en Ukraine. Avec des pénuries à la clef. Une dépendance énorme. Des hausses de prix. Et surtout, la prise de conscience que notre économie repose entièrement sur des matières premières qui s'épuisent progressivement. La prise de conscience qu’il y a un point final à notre ‘économie linéaire’. L'idée que nous ne pouvons plus contrôler le profit, la prospérité ni la croissance. Et la certitude que, si nous ne changeons pas notre façon de construire, nous aurons vraiment un gros problème. Cela nous concerne tous: entreprises, industries, régions, pays, la société dans son ensemble. Pour conserver notre prospérité, il faut du changement.
Koen Van Hoyweghen: “De nombreuses entreprises réalisent aujourd'hui à quel point elles sont dépendantes de matières premières qui, souvent, ne sont extraites que dans un nombre limité de pays. Elles comprennent que cela doit changer, qu’elles doivent modifier leur processus de production. Parce que les prix ne feront qu'augmenter dans un avenir proche. S'il y a une chose que cette guerre a montrée, c'est que les pénuries représentent une énorme menace pour l'économie mondiale.”
Piet Kerckhof: “Et c'est une grande différence par rapport à la perception de la problématique du climat il y a une dizaine d'années. En compagnie d'autres chefs d'entreprise, j’ai assisté à la conférence Climate Reality Project donnée par Al Gore. Il a tout bonnement annoncé que la ‘problématique du climat’ allait s’apaiser. Entre-temps, nous avons fait d'énormes avancées dans la bonne direction.”
La durabilité et la circularité sont donc une nécessité économique. Ces deux notions sont désormais devenues des notions fourre-tout. Cela ne complique-t-il pas le débat?
Malheureusement, si. Chaque organisation utilise ses propres définitions. Pour certains, par exemple, la circularité porte uniquement la possibilité de recycler un matériau en fin de vie. Pour d'autres, cela va beaucoup plus loin. Par conséquent, il est parfois difficile de se comprendre, ce qui n'aide pas à avancer.
Lode Lefevre: “Parfois, la solution la plus circulaire n'est pas la plus respectueuse de l'environnement”.
Mais même sans ce problème, il y a des soucis au niveau des objectifs. Par exemple, toutes les solutions circulaires ne sont pas durables. Et ‘sustainable’ en anglais ne signifie pas toujours la même chose que ‘durable’ en français. Nous devons continuer à nous demander quelle solution sera finalement la meilleure pour freiner, arrêter et inverser le changement climatique. Le plus rapidement possible et, surtout, sur le plus long terme possible. Car tel doit être l'objectif ultime.
Bart Sibiel: “Dans la pratique, ce ne sera pas plus facile. À la VUB, par exemple, nous voulions upgrader nos bâtiments existants. Pour ce faire, nous avons essayé d'appliquer le plus possible les principes circulaires, mais avons vite remarqué que cela créait un champ de tension. Nombre de nos bonnes intentions se sont heurtées à des problèmes très pratiques comme le respect de délais stricts, des partenaires potentiels ne pouvant pas gérer notre taille ou des problèmes logistiques.”
Cette faisabilité, précisément, forme le plus grand défi pour l'économie circulaire et la construction circulaire. Avec seulement un nombre limité de participants convaincus, cela ne marchera pas. Cela ne pourra fonctionner que moyennant une révolution complète, si l’ensemble de l'industrie commence à penser et agir de manière circulaire et avec une certaine standardisation. Mais comment y parvenir? Faut-il imposer cela au niveau politique? Faut-il aspirer à une (r)évolution du bas vers le haut? Ou à une combinaison des deux? Et est-ce même faisable?
Greenwashing
Le terme ‘greenwashing’ est souvent utilisé sans réfléchir. Évidemment, carrément mentir sur ses propres réalisations est répréhensible. On ne peut pas revendiquer la durabilité sans faire le moindre effort. Une fête d'entreprise neutre en CO2 ou un aéroport neutre en CO2, cela n'existe pas. C’est donc du greenwashing. Planter des arbres en Afrique grâce à du sponsoring pendant que tout le monde se rend en avion à une conférence? C’est du greenwashing. De telles revendications ne font pas avancer. Au contraire, elles ralentissent le processus parce qu'il y aura toujours des gens pour croire de telles choses.
Mais vous ne pouvez pas accuser de greenwashing toutes les entreprises qui font moins que vous-même. Cela signifie que vous pourriez également être vous-même accusé de cela. Parce qu'il y aura toujours quelqu'un de plus rapide, de meilleur, de plus durable. Il faut se réjouir de chaque effort de durabilité, aussi minime soit-il. À côté de cela, il faut continuer à inciter les entreprises à aller encore plus loin. Et encore et encore. Et encore et toujours. Les pas de bébé pourront ainsi se muer en une promenade dans le parc. Chaque contribution compte, aussi modeste soit-elle au début.
Quel est l'objectif pour vous?
Briser l'économie linéaire qui tourne autour du ‘prendre, faire, jeter’. Il faut arrêter de ‘prendre’. Parce que notre économie est trop dépendante des matières premières. Il faut investir dans des alternatives, car les pénuries ne feront qu'augmenter.
Il faut aussi arrêter de ‘jeter’ (et gaspiller). Dans notre économie linéaire, la montagne de déchets est énorme, son impact néfaste sur l’homme et l'environnement est gigantesque. Et nous n'y pensons même plus. Des matériaux pouvant être réutilisés sans problème sont tout simplement jetés en décharge. C'est précisément là que Rotor et consorts apportent une valeur ajoutée absolue. Ils récupèrent pour les proposer à nouveau des produits, systèmes et matériaux qui, autrement, seraient jetés. Tout réutiliser autant que possible doit redevenir un réflexe naturel.
Éliminer les deux principes ‘prendre’ et ‘jeter’ ne sera possible qu’en réutilisant les matériaux encore et encore, sans perte de valeur. Et en utilisant des matières premières durables renouvelables, recyclables et/ou compostables. Bref, en construisant circulaire.
Quelles sont les garanties que des matériaux/éléments ou des bâtiments entiers seront effectivement réutilisés à l'avenir?
Il n’y en a aucune. C'est en effet l'une des mises en garde les plus importantes: nous ne saurons réellement que dans plusieurs décennies si les produits que nous fabriquons aujourd'hui de manière circulaire auront effectivement été utilisés. Il se peut tout aussi bien que les générations de cette époque trouvent cela moins intéressant.
Mais en faisant en sorte aujourd'hui ce que les matériaux et les systèmes de construction puissent être facilement démontés sans perte de valeur et sans libérer des produits ou substances ayant un impact négatif sur l’homme et l'environnement, la possibilité existe d’ores et déjà. Qui sait, peut-être que tout sera utilisé d'une manière totalement différente de ce que nous envisageons maintenant... Mais les prochaines générations auront déjà la possibilité d’utiliser ces matériaux et systèmes.
Et si elles ne le font pas, elles devront d'abord trouver une réponse mûrement réfléchie à la question de savoir quels matériaux de construction elles utiliseront. Parce que la plupart des matières premières actuelles seront épuisées. En d'autres termes, il reste à voir si la circularité continuera à s'avérer être la bonne voie à l'avenir. Mais il est certain que notre façon de construire linéaire ne l'est pas.
La théorie peut-elle vraiment être mise en pratique? Est-ce que cela ne va pas seulement rester ‘une bonne idée’? Les obstacles pratiques, financiers ou esthétiques ne sont-ils pas trop grands? Ou cela peut-il devenir une évidence?
C'est, évidemment, la question clé. Par rapport à il y a quelques années, la théorie est beaucoup plus répandue. Les initiatives se multiplient – comme, par exemple, les initiatives et déclarations d'intention des nombreuses organisations partenaires de Vlaanderen Circulair, une plateforme dont la mission est de faciliter la transition de la Flandre vers une économie circulaire.
Mais comment passer d'un argument de vente ‘nice to have’ ou unique à une pratique standard quotidienne avec une construction durable/circulaire? Comment passer de quelque chose pour les convaincus à quelque chose qui ne sera même plus remis en question et deviendra une pratique courante? Comment ancrer le réflexe circulaire dans le processus de construction au quotidien? Comment développer le secteur circulaire?
Quel est le plus gros problème?
La complexité. Un petit exemple: à Cuba, tout le monde se promène à bord d’ancêtres, car les Cubains ne peuvent pas importer des voitures neuves. Cela fonctionne, c'est charmant. Il n'y a pas de production continue de voitures neuves ni de gaspillage de matières premières. Mais cela illustre également la date de péremption des matériaux. Les émissions sont immenses. Il ne s’agit assurément pas d’un exemple de flotte durable. Vaudrait-il mieux passer tous à une Tesla électrique dont la production nécessite énormément de matières premières? Peut-être pas non plus. Faut-il donc choisir le juste milieu? Faut-il calculer le moment où il sera préférable de remplacer sa voiture pour des raisons de durabilité? Mais nous risquons alors de manquer l'opportunité que le processus de production de ces Tesla soit affiné grâce à une R&D approfondie, ce qui les rendrait beaucoup plus durables."
Piet Kerckhof: “Qu'est-ce que la 'fin de vie'? Qu’est-ce que le coût social? Conduire une voiture diesel polluante signifie rendre quelqu'un d'autre malade.”
Il en va de même pour les vitrages. Supposons que nous devions utiliser aujourd'hui du verre d'il y a 40 ans... Personne ne voudrait de cela dans son bâtiment. Mais si nous avions pris cette décision à l'époque, l'industrie aurait peut-être trouvé une solution durable pour retravailler le verre, le fusionner... Le récit serait alors différent.
Un autre exemple? La certification BREEAM vise un parc immobilier plus durable et encourage les investisseurs à construire des projets effectivement plus durables. Mais ici aussi, il y a un revers à la médaille. Entre-temps, les entreprises ont investi dans une nouvelle construction de niveau Excellent. Cela confirme leur image verte et rejaillit positivement sur leurs collaborateurs, sur leurs clients. Tout le monde applaudit. Mais... Il aurait peut-être été plus durable de continuer à travailler dans leur ancien bâtiment existant, décrépit mais pas encore totalement usé. Même si elles auraient alors peut-être été considérées comme de vieux dinosaures énergivores se fichant de la durabilité et de la circularité.
Il faut reconnaître la complexité. Il n'y a pas de solution universelle. La tâche doit donc avant tout être: continuer à réfléchir. Prendre des décisions durables et respectueuses de l'environnement qui soient réfléchies et raisonnées. Et ce ne sera possible qu’en continuant à donner toutes les chances à l'évolution et à l'innovation.
Que peuvent faire les autorités?
Notre cadre législatif est à la traîne au niveau de la normalisation et standardisation des passeports des matériaux, par exemple. Des initiatives privées comme Madaster tentent de combler cette lacune. Mais c'est précisément en raison de ces nombreuses initiatives privées et du manque d'uniformisation par la législation qu'elles ne peuvent pas atteindre leurs objectifs.
La législation ne doit plus être le facteur retardateur. Les autorités doivent elles aussi s’engager sur la voie de la durabilité et de la circularité. Prendre l’initiative et soutenir cette initiative. Rendre l'entreprise accessible facilement et en toute sécurité. De préférence aussi au-delà des frontières.
Piet Kerckhof: “La circularité ne s'arrête pas à nos frontières nationales.”
Les autorités doivent également adopter une approche positive. Avec des incitants, des subventions. Il faut une législation plus stricte là où c'est nécessaire, mais culpabiliser les gens n'aidera pas beaucoup.
Quid du monde des entreprises? De l’industrie?
Outre la sensibilisation et la poursuite des recherches, une professionnalisation et un agrandissement d’échelle sont nécessaires sur le lieu de travail. Les entreprises devraient non seulement investir dans ces premières mesures, mais aussi fournir de l’espace pour le stockage tampon, soutenir les initiatives qui montrent de l'ambition et stimuler activement la réutilisation (en poussant le secteur à aller plus loin que le recyclage).
Bart Sibiel: “Il faut aussi une solution partagée. Aucun acteur seul ne peut offrir la solution, il faut aller plus loin que les barrières mutuelles. En continuant tous à penser en fonction de notre propre responsabilité, propriété ou planning, etc., nous manquerons les grandes opportunités.”
Il importe ici que ces efforts soient également valorisés. Nous atteindrons la circularité uniquement par un effort soutenu en permanence. Avec des entreprises convaincues, des autorités convaincues ainsi que des consommateurs ou maîtres d’ouvrage convaincus. Le ‘return’ n'est peut-être pas mesurable maintenant. Mais les entreprises doivent pouvoir compter sur la certitude que la circularité constitue un investissement sensé et important pour l'avenir.
Pourquoi un promoteur de projets investirait-il aujourd’hui dans des appartements circulaires? Cela ne lui fera pas encore gagner plus d'argent. Mais plus tôt nous nous en rendrons compte, plus vite le modèle sera largement adopté.
Michael Vloeberghs: “Regardez comment les couvreurs collectent nos produits résiduels et les ramènent pour les recycler. Nous n'avons pas eu à convaincre la jeune génération; il était pour eux pratiquement évident de faire aussi des efforts durables. Et maintenant qu'ils sont également payés pour cela, tout le monde est gagnant.”
Comment les concepteurs peuvent-ils contribuer?
Leur rôle est crucial. La durabilité débute en effet par une conception durable; le choix de matériaux durables et/ou circulaires constitue seulement la deuxième étape. Les concepteurs doivent se pousser à aller au-delà de l'évidence. On ne peut par exemple pas prétendre qu'une rénovation est circulaire à 89% simplement parce qu’on conserve l’ossature en béton. Jouez le jeu honnêtement et allez au bout des choses.
Lode Lefevre: “Le Life-Cycle Costing, par exemple, n'a rien de nouveau, nous pouvons examiner l'ensemble du cycle de vie d'un bâtiment pour gérer les coûts de construction. Seulement, il faut aussi inciter effectivement les membres de l'équipe à le faire.”
La responsabilité des concepteurs ne devrait plus s'arrêter à la réception. Dans ce cas, les maîtres d’ouvrage n'ont plus de réelle incitation à adopter une vision à long terme. En fait, l'équipe de construction devrait également encadrer le processus beaucoup plus longtemps. Comme une sorte de ‘full lifecycle partner’. Des avancées sont déjà effectuées dans ce sens via les partenariats DBFM. Mais on pourrait aller plus loin. Le BIM pourrait ici jouer un rôle.
Comment envisagez-vous l'avenir?
Le processus a dépassé sa première phase. Aujourd’hui, tout le monde veut monter dans le train en marche et beaucoup le font déjà... Chacun à son rythme. De plus en plus de pièces du puzzle sont en cours de préparation, mais l'ensemble du puzzle n'est absolument pas encore là. Pourtant, nous nous rapprochons toujours plus de la phase lors de laquelle toutes ces trajectoires différentes commenceront à s'emboîter.
Michael Vloeberghs: “La circularité ne percera vraiment que si elle se mue en un modèle rentable. Et pas seulement idéologique."
Avec le temps, penser et agir durable deviendra une évidence pour tout le monde, mais il faut maintenant essayer d'inclure le plus d'acteurs possibles. Continuer à inventer des solutions durables grâce à la R&D et les implémenter afin de continuer à réduire l'utilisation des matières premières et la production de déchets (de construction).
Lode Lefevre: "Quand j'entends ce que font déjà les entreprises, ce qu'elles sont en train de développer et ce à quoi elles pensent... Cela me rend heureux. Il en va de même pour la réglementation et les subventions. Cela pourrait évidemment aller plus vite, mais cela fait du bien de voir que nous allons dans la bonne direction."
Nous devons travailler honnêtement pour moins impacter notre monde. Nous engager constamment à faire mieux. Cela doit devenir un engagement, une sorte de ‘serment d'Hippocrate pour les professionnels de la construction’.
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Quelques définitions
- Climat: météo moyenne sur une période de 30 ans. La météo est l'état de l'atmosphère, déterminé par la température, la force du vent, la couverture nuageuse et la pluie.
- Changement climatique: changement à long terme des conditions météorologiques mondiales ou des températures moyennes. La recherche scientifique montre que, par rapport aux modèles de changement climatique dans l'histoire de la Terre, le rythme des augmentations de la température depuis la révolution industrielle est extrêmement élevé. La hausse des températures peut entraîner des conditions météorologiques extrêmes comme la sécheresse, l'élévation du niveau des mers et la fonte des glaciers.
- Neutralité climatique: la neutralité carbone signifie qu'il existe un équilibre entre les émissions de carbone et l'absorption du carbone de l'atmosphère par les puits de carbone. L'élimination du dioxyde de carbone de l'atmosphère et son stockage sont connus sous le nom de piégeage du carbone. Pour atteindre zéro émission nette, toutes les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être compensées par le piégeage du carbone.
- Durabilité: développement qui répond aux besoins de la génération actuelle sans compromettre les besoins des générations futures, tant ici et dans d'autres parties du monde. Soit People, Planet, Profit.
- Durée de vie: degré d'usure qu'un produit peut supporter avant d'atteindre un niveau de fonctionnalité insatisfaisant.
- Circularité: système visant à conserver les produits, leurs composants et leurs matières premières dans ‘le système’ le plus longtemps possible par recirculation tout en conservant leur qualité. C'est le contraire du modèle linéaire ‘prendre, fabriquer, jeter’.
- Urban mining: procédé de récupération des composants et éléments issus de toutes les sources anthropogéniques possibles: bâtiments, infrastructures, industries et produits (en cours d'utilisation ou en fin de vie)... Ces matières peuvent représenter une réserve de matières premières importante souvent comparable, voire même plus grande que les réserves naturelles.
- Matériaux de construction biosourcés: sont constitués de matières animales ou de champignons, plantes, bactéries, etc., cultivés, récoltés, utilisés et réutilisés de manière écologiquement responsable. Ils forment donc une source de matières premières inépuisable car ils repoussent. Ils sont souvent entièrement recyclables ou compostables; ils absorbent le CO2 de l'atmosphère et le stockent.
Merci à VK architects+engineers pour ces définitions.