De nombreuses solutions pour rendre les chaufferies plus durables grâce au sur-mesure

Transformer les défis en solutions durables intelligentes

Il ne faut pas perdre de vue trois éléments: l'objectif principal de la transition énergétique est la réduction des émissions de CO2, 'sans gaz naturel' et 'sans gaz' sont deux choses différentes, et tout n'est pas possible partout. En outre, il faut tenir compte du manque de place pour installer la pompe à chaleur et/ou l'accumulateur, de la capacité limitée en matière de raccordement électrique au réseau public (congestion du réseau), des exigences en matière de bruit, de la portance du toit, de la charge maximale sur un plancher, de la structure portante appliquée par rapport à la transmission des vibrations, etc. Autant de défis auxquels nous sommes souvent confrontés. Malgré cela, Remeha entrevoit aussi dans ceux-ci des opportunités. Les problématiques en matière de durabilisation prennent du temps, mais pour chaque problème, il y a toujours une solution. Notre réseau de gaz naturel, par exemple, est parfaitement réutilisable pour de nouveaux gaz durables, dont l'hydrogène. Le projet pilote en matière d'hydrogène à Lochem, aux Pays-Bas, en constitue un bon exemple.

Le passage à la durabilité peut donc s'accompagner de défis, questions et incertitudes complexes. Selon Remeha, la solution réside toujours dans l'une des trois voies suivantes: le remplacement intelligent, l'amélioration étendue et la modernisation complète.

La rénovation réclame du sur-mesure

Poser au maître d'ouvrage les bonnes questions concernant, entre autres, ses ambitions, le calendrier correspondant, la portance du plancher, les éventuelles rénovations ou extensions à venir, la production de chaleur centralisée ou décentralisée et la production de chaleur individuelle ou collective pour l'eau chaude sanitaire, mais aussi examiner la possibilité de réduire la température d'alimentation du système de chauffage par des interventions techniques, permet de se faire une idée complète des possibilités.

Lorsqu'on prend en compte tous ces détails, il ne reste plus qu'un nombre limité de solutions, chacune avec ses avantages et ses inconvénients spécifiques. Cela permet de fournir rapidement une base que vous pourrez ensuite peaufiner en fonction de la situation.

L'hybride dans le rôle principal

Il est évident que les solutions hybrides ont un rôle clé à jouer pour parvenir à une société climatiquement neutre en 2050. Dans presque tous les cas, cela revient aujourd'hui à associer un système de chauffage central classique et une pompe à chaleur. Pour trouver la solution idéale, les conseillers de Remeha analysent les besoins en chauffage du client et prennent en compte ses éventuels besoins en eau chaude.

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Espace, alimentation, structure et ressources

Nous sommes confrontés à des bâtiments existants. Nous ne pouvons pas simplement les raser puis reconstruire pour les adapter à nos besoins. Il faut en tenir compte. Prenons par exemple l'espace disponible. Une installation hybride ou totalement sans gaz naturel nécessitera plus d'espace à l'intérieur et autour du bâtiment. Pour des raisons de faisabilité tant technique que financière, le fait que la chaudière se situe dans le grenier ou à la cave pourra entraîner une grande différence. Dans le premier cas, les distributeurs seront également situés au sommet du bâtiment, de telle sorte que la la pompe à chaleur devra également être installée en hauteur. Un endroit où il n'y aura généralement pas d'alimentation (électrique) ni de raccordements disponibles. Ce problème sera résolu en installant un nouveau câble d'alimentation, ce qui demandera de la créativité. Il sera important de vérifier à un stade précoce si la capacité électrique est suffisante ou si elle pourra être fournie en adaptant le raccordement au réseau pour pouvoir alimenter la (ou les) pompe(s) à chaleur.

Le prix de l'électricité étant naturellement plus élevé que celui du gaz, une pompe à chaleur air/eau en complément ou en remplacement d'une chaudière de chauffage central ne sera pas toujours rentable. En effet, lors des journées très froides, ce système consommera beaucoup d'électricité, son COP sera plus faible de telle sorte que le gaz naturel sera moins cher. Rendre toutes ces chaufferies durables à grande échelle nécessite donc un changement de mentalité. L'augmentation de la demande de solutions hybrides s'accompagnera également d'une augmentation de la demande de panneaux solaires. Lorsque les gens ont déjà trop de panneaux et que réinjecter le courant produit dans le réseau ne rapporte plus grand-chose, voire coûte de l'argent, ils pourront utiliser la capacité produite pour faire fonctionner la pompe à chaleur ou un climatiseur.

Un avenir optimiste

D'ici 2030, les bâtiments devront devenir plus durables, mais leur fonctionnement ne devra pas encore être totalement neutre en carbone et reste encore généralement irréalisable sur le plan financier. En tenant compte des progrès actuels, Remeha ose espérer avec optimisme que toutes les chaufferies pourront être neutres en énergie d'ici 2050.