Presbytère Leke
Réaménagement durable fondamental d'une maison de campagne séculaire (déjà connue sous le nom de Presbytère en 1500), en respect de l'histoire du site et du jardin historique avec de nombreux arbres protégés. Un excellent exemple d'une réaffectation durable.
Une histoire puissante et un contexte urbanistique unique
"1569-1571 : La Grande Carte de la Liberté de Bruges de Pieter Pourbus montre la structure et les bâtiments de Leke dans le dernier quart du 16e siècle. Outre l'église, la cure fortifiée et un deuxième site fortifié (château), le centre du village ne comprend guère plus qu'un certain nombre de maisons concentrées autour de l'intersection des actuelles Lekedorpstraat et Schorestraat."
Le site se trouve également sur les cartes de l'ingénieur français Masse de 1729-1730, et est beaucoup plus ancien selon les recherches sur l'histoire du bâtiment. De toute évidence, le bâtiment a une histoire incroyable, dont une partie a été mise au jour par les recherches sur l'histoire du bâtiment de l'historien Johan Termote. Témoin de l'appréciation du site, le plan municipal d'aménagement du territoire (G.R.U.P.) que la ville de Diksmuide a commandé spécifiquement pour ce site. Malgré son emplacement près du front ('14-'18), le bâtiment du presbytère a été préservé après la Première Guerre mondiale et donc exceptionnel pour la région. Pendant la période du 18 octobre 1914 au 16 octobre 1918, les troupes allemandes ont pris Leke. Les photos ci-jointes ont été prises en 1915, lorsque le site était utilisé comme résidence fortifiée pour les officiers supérieurs allemands.
Réaffectation à partir de la durabilité
La rénovation de l'ancienne maison du presbytère part de motifs liés à la durabilité. Il s'agit d'un projet de remplissage, donnant au site un caractère partiellement public avec un espace événementiel et des espaces de travail flexibles, liés à une maison.
S'attaquer à unpatrimoine bâti historique avec un bagage de conversions et d'apparences passées, nécessitait une vision réfléchie de l'avenir de l'ensemble. L'état physique du bâtiment, globalement discutable, ainsi que la mauvaise qualité architecturale de certains ajouts (19e et 20e siècle) en ont fait un enjeu particulièrement difficile.
Avec la rénovation de la façade, le choix a été fait de redonner au bâtiment du Presbytère un aspect néo-classique du 17e-18e siècle, qui donnait auxmaisons authentiques (historiques) du Presbytère leur statut typique.Avec un certain panache, et en même temps une grande appréciation de la simplicité de ces structures de notre patrimoine architectural, tous les espaces ont été reliés tactilement et/ou visuellement au beau jardin et au mur encore partiellement présent.
Parties coopérantes
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Architecte
Architecten Rabaut -
Entrepreneur de jardin
Tuinaanleg Debergh -
Entrepreneur de construction
DM Construct
Suppliers
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Fenêtres du presbytère
Deceuninck