DDS+ : une cocréation adaptée à chaque environnement
Geert Vanoverschelde, architecte et partenaire : “Le travail en équipe est absolument essentiel pour nous. Qu'on soit vieux ou jeune, avec des tonnes d'expérience ou un diamant brut, un dévoreur de dossiers ou un créatif déjanté… Notre agence peut compter sur les innombrables idées de 85 architectes de différentes nationalités, âges et backgrounds qui, chacun à leur manière, travaillent de façon créative et pratique.”
“Nous combinons les idées fraîches de nos jeunes loups et l'expérience des vieux renards du métier, sans qu'il soit question de hiérarchie. Dans notre organisation, le stagiaire peut apporter autant que les partenaires. Les bonnes idées et la créativité sont les bienvenues, car c'est seulement ainsi que nous pourrons changer la ville.”
Didier Peremans, architecte et partenaire : “Nous essayons de créer et de maintenir un environnement de travail qui favorise un bon esprit de groupe. Dans lequel chacun prenne une part active au processus créatif et contribue à la qualité de tous les projets. Une culture d'entreprise dans laquelle les collaborateurs aient plus de liberté et de responsabilités. En associant l'équipe à toutes les décisions et en étant ouvert à toutes les nouvelles idées, nous créons un grand sentiment d'appartenance. Avec un résultat supplémentaire : des projets de qualité, créatifs, portés.”
Créativité et co-construction
Cette attitude se prolonge au-delà de l'équipe d'architectes. C'est tout au long de son projet de conception et de réalisation que DDS+ plaide pour la réflexion et un bon esprit de groupe. “Chaque étude de faisabilité, chaque concours, chaque projet, constituent une opportunité de créer ensemble, avec les responsables de projet, les autorités et les consultants, et de bâtir ensemble pour demain. Nous voulons ainsi être le maillon entre tous les acteurs concernés et toutes les parties prenantes. Et contribuer avec eux, de manière collective, à la qualité de vie d'un village ou d'une ville.”
Geert Vanoverschelde : “Nous refusons de copier des concepts éprouvés et réussis. Même les nôtres. Chez DDS+, chaque projet architectural raconte sa propre histoire. Son identité doit toujours être le résultat de cette interaction imprévisible des énergies, de ce mélange de différentes personnalités, d'expertise et de moyens. C'est cela notre marque de fabrique, notre signature.”
Champ d'action
DDS+ s'oriente vers les projets architecturaux ou urbanistiques porteurs de défis, exigeant une approche novatrice et durable. Ce qui commence toujours dès la phase de conception, et se manifeste en fonction du format du bâtiment et de son environnement.
“Dans nos projets, nous sommes toujours à la recherche de nouvelles façons de vivre et de travailler, en réponse aux caractéristiques spécifiques du contexte local, et en partant de l'ambition d'offrir une meilleure expérience aux futurs occupants.”
À travers différents projets, DDS+ a fait la preuve qu'elle pouvait imaginer, gérer et suivre le développement de projets urbanistiques complexes. L'agence propose une approche architecturale éthique, cruciale pour la création d'un environnement urbain riche d'inspiration.
Une valeur ajoutée pour le quartie
Didier Peremans : “Des projets réussis génèrent avec leur environnement une interaction supérieure à la somme des parties. Une bonne architecture rend quelque chose à son cadre, en échange de l'espace qu'elle occupe.”
“L'impact d'un immeuble se manifeste bien au-delà des limites de la parcelle qu'il occupe. Les villes sont constituées d'immeubles et d'espaces qui interagissent et dialoguent entre eux, et non pas d'une série d'entités individuelles. Elles sont contextualité, comme l'est notre architecture. Nous voulons certes imprimer notre marque, mais plutôt sur le quartier ou sur la ville en général.”
Geert Vanoverschelde : “Si vous optez pour des quartiers de bureaux mono-fonctionnels par exemple, vous condamnez en fait une ville à se retrouver vide après les heures de bureau et pendant les week-ends. C'est pourquoi nous essayons de dépasser cette erreur courante. Ce qui se reflète dans nos projets, à travers des environnements vivables, polyvalents, dans lesquels vous pouvez habiter, travailler, vous détendre, faire des courses, dîner, passer une nuit… Avec des espaces publics de qualité comme éléments de liaison et catalyseurs sociaux.”
“Une juxtaposition de développements mixtes de ce type, c'est cela qui fait vivre une ville. À chaque heure du jour et de la nuit. Ce sont souvent des détails qui font une réelle différence à cet égard : une terrasse publique au dernier étage, une maison de quartier au rez-de-chaussée, un centre de fitness avec vue… Autant d'éléments qui font qu'une ville s'anime et que ses immeubles sont partie prenante du tout.”
Un pont entre la Flandre, Bruxelles et la Wallonie
Didier Peremans : “Nous travaillons surtout à Bruxelles et en Wallonie, même si, ces dernières années, nous avons également réalisé des projets en Flandre. Nous sommes d'ailleurs considérés comme une agence qui établit spécifiquement un pont entre les maîtres d'ouvrage, les projets et les partenaires de la construction issus des différentes parties du pays. Le fait que nous soyons polyglottes, ainsi que notre connaissance spécifique des procédures à suivre, que ce soit à Bruxelles, en Wallonie ou en Flandre, sont d'énormes atouts. Une évolution involontaire que nous avons accueillie à bras ouverts ! Outre notre bureau de Bruxelles, nous disposons désormais d'un hub à Anvers. Surtout pour prendre en charge les difficultés des entrepreneurs flamands qui veulent réaliser avec nous des projets dans la partie francophone.”
La pratique de différentes langues est aussi un atout dans la collaboration avec des bureaux d'architecture internationaux. “Ces derniers temps, à Bruxelles, des projets à grande échelle sont souvent confiés à des architectes-stars. Quoi qu'on en pense, ceux-ci recherchent souvent un partenaire local qui connaisse bien les rouages de notre pays, qui les soutienne dans la réalisation effective de leur projet. Les projets Royal Belge, boulevard du Souverain, ou OXY, boulevard Anspach, en sont des exemples récents.”
Nous ne voulons pas être la star
Geert Vanoverschelde : “Attention, notre contribution ne se limite pas à la langue et aux procédures ! En fait, nous nous complétons parfaitement. Les architectes-stars travaillent bien souvent de manière conceptuelle. Ils développent un projet sublime, phénoménal. Mais quant à sa réalisation, ils sont souvent moins bien armés. C'est pourquoi ils font volontiers appel à des agences qui ont bien les pieds sur terre. Combiner cette expérience et cette connaissance avec le sens de la réalité et une capacité à établir des compromis. Et nous apparaissons à l'image comme le partenaire par excellence.”
“Quant à nous, nous ne sommes pas dans le spectacle visuel. Nous ne voulons pas être la star. Au contraire, nous construisons toujours avec le client. Concertation, réunions, briefings et contacts avec le maître d'ouvrage, les autorités concernées et les parties prenantes, sont notre lot. Ceci, associé à une analyse poussée du contexte, nous fournit une base de contenu. À partir de ces conditions connexes, nous essayons de formuler la meilleure réponse possible en termes de conception. Pour ce qui concerne la forme architecturale, le choix réfléchi des matériaux, la technicité, le planning, la gestion du budget, mais aussi dans une optique d'avenir.”
Resarch & Development
Didier Peremans : “Afin d'ancrer durablement cette vision d'avenir dans chacun de nos projets, nous avons créé il y a cinq ans un département spécial R&D au sein de notre entreprise. Nous n'en avons pas été vraiment conscients à l'époque, mais c'était probablement l'intervention la plus importante que nous ayons jamais opérée, un choix qui, à l'heure actuelle, a encore un impact pratiquement révolutionnaire sur notre façon de travailler.”
“L'objectif de ce département est, aujourd'hui encore, de nourrir nos projets de ses innovations : nouvelles visions, nouveaux développements. Pensez à la durabilité, à la construction circulaire, à la gestion de l'énergie, de l'eau, à la mixité travail-logement à l'ère post-Covid, à des formes de mobilité tournées vers l'avenir… Si, au départ, nous demandions à ce département, à la fin du trajet de conception, d'agrémenter le projet d'une petite sauce 'durable' afin que celui-ci soit conforme aux objectifs du maître d'ouvrage, c'est complètement différent aujourd'hui. Car ce département est souvent la force motrice et directrice désormais. Nous commençons par écouter leur vision, leurs opinions et leurs recommandations. Et le fruit de cette vision d'avenir est toujours une valeur ajoutée. Pour chaque projet.”
“Pour cela, vous avez naturellement besoin d'un maître d'ouvrage prêt à penser avec vous et à investir pour rendre son projet ‘futureproof’. Et tous les clients ne sont pas convaincus. C'est alors à nous qu'il incombe de les accompagner et de les soutenir dans le développement d'une vision à long terme fructueuse. Ce qui n'est pas toujours facile, mais nous continuons à nous battre pour la bonne solution. Pas seulement auprès de nos maîtres d'ouvrage, d'ailleurs. Nous essayons aussi d'enrichir de nouvelles visions les autres partenaires et instances de la construction…”
Oser démolir
“Un exemple ? À Bruxelles, les pouvoirs publics se cramponnent pour conserver ce qui est. Une pensée durable, mais c'est aussi une limitation. Parfois, les bâtiments sont trop décrépits, trop peu flexibles pour être conservés. Un très grand nombre d'immeubles de bureaux anciens sont actuellement vides, mais il y a par ailleurs une grande demande d'appartements neufs. Il est évident qu'un certain nombre de ces immeubles possèdent suffisamment de qualités pour pouvoir être transformés pour l'avenir avec succès. Mais pas tous ! Parfois, il faut aussi oser démolir. Opter pour un nouvel immeuble porteur d'une vision qui ouvre la possibilités de nouvelles affectations futures. Cela aussi, c'est penser vers l'avenir. En revanche, s'accrocher obstinément à des bâtiments de moindre valeur architecturale ne l'est pas.”
Pollinisation croisé
Geert Vanoverschelde : “Un autre point qui requiert notre attention est que nous constatons, dans notre capitale, que les grands projets sont souvent confiés à de jeunes équipes d'architectes. Il n'y a rien de mal à donner leur chance à des jeunes pleins de talent, nous le faisons en permanence dans notre agence. Mais nous voyons trop souvent que ces projets ne sont pas réalisés en fin de compte. Pourquoi ? Nous ne pouvons que faire des suppositions, mais nous pensons que c'est souvent à cause d'un manque d'expérience procédurale. Selon nous, il serait préférable d'opter pour une collaboration temporaire entre ces jeunes loups et une agence plus installée. Cette entente garantirait à la fois une approche conceptuelle jeune et audacieuse et une exécution correcte et fiable, dans laquelle les bonnes procédures seraient suivies avec l'expérience nécessaire. Les projets eux-mêmes, tout comme les deux équipes d'architectes, ne pourraient que se porter mieux de cette enrichissante pollinisation croisée.”
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